Hello ma créative team ! 
Je vous propose un article de balade culturelle :)​​​​​​​​​​​​​​

En tant que famous critique d’art 🙄 j’ai pris quelques notes lors de ma balade au musée de l’Orangerie à Paris où j’ai pu découvrir une collection de Paul Guillaume commentée par Apollinaire. 

J’ai particulièrement aimé la richesse de la collection et les rencontres entre les artistes qui m’ont laissées rêveuses… 
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Chaïm Soutine
01 : Portait d’homme (Émile Lejeune)
Son style ?
Des déformations inspirées, notamment l’allongement démuselé du coup et la schématisation des traits, qui sont caractéristiques du style torturé de l’artiste. Le critique d’art Waldemar George l’a qualifié “d’empreint de violence dramatique” et j’y trouve, pour ma part, une sorte de nostalgie.

Mes impressions :
Un visage rêveur qui me ramène aux histoires sur l’atelier au 6 rue Huyghens qui a été le théâtre de manifestations artistiques importantes, dont une exposition d’art africain organisée par Paul Guillaume ou encore des lectures poétiques d’Apollinaire et de Cocteau.​​​​​​​
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02 : Le dindon​​​​​​​
03 : Un dîner illusoire qui m’amène à des soirées surréalistes.
Marie Laurencin
01 : portrait de mademoiselle Chanel

Tu savais que ?
C’est grâce à Picasso qu’elle rencontre Apollinaire avec en 1907 avec qui elle nouera une relation amoureuse et intellectuelle pendant plusieurs années. Ce qui donnera naissance au poème “le Pont Mirabeau” lors de leur rupture.

Son style ? 
Fait de tons clairs et pastels d’environnement oniriques où la figure féminine idéalisée occupe une place centrale. En parallèle, elle mène une activité importante de décoratrice de théâtre et de ballets, notamment pour Serge Diaghilev, le fondateur des Ballets Russes.
André Derain
“L’art de Derain est maintenant empreint de cette grandeur expressive que l’on pourrait dire antique. Elle lui vient des maîtres et aussi des anciennes écoles françaises (…), mais l’archaïsme de commande est banni de son oeuvre.” La compréhension du travail de Derain par Apollinaire, qui signe en 1916 la préface du catalogue de la première exposition de Paul Guillaume consacre au peintre est sans pareil.

Au sortir de la guerre Derain infléchit profondément sa manière de peindre. Il prend ses distances avec la radicalité fauve dont il fut l’un des initiateurs en 1905, aux côtés de Maurice de Vlaminck, Albert Marquet et Henri MatissE. L’artiste assagit sa palette et se tourne vers les maîtres anciens.

Plutôt qu’un “retour à l’ordre”, il renoue avec un certain classicisme, tend vers une peinture raffinée et savante, emprunte tant a Camille Corot, qu’a Gustave Courbet ou Renoir. Les 28 oeuvres conservées au musée de l’Orangerie font de Derain l’artiste le mieux représenté de la collection. Toutes ont appartenir à Paul Guillaume ou ont transité par sa galerie; il signe en 1922 un contrait d’exclusivité d’achat avec l’artiste, qui ne prend fin qu’à la mort brutale du marchand en 194. Profondément affecté par sa disparaition, Derain se retire à Chalbourcy et rompt avec la scène artistique Parisienne

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